Mon bonheur vert

J'aime ces heures allongées des premiers rayons du soleil. Couchée sous l'ombrage vert, une rangée d'arbres au plurielle trace la latitude et longitude de ma vie et je fais des rêves telles des photographies
Mon esprit lézarde vers des rêveries éveillées et sur ces murmures de printemps, les nuages majestueux guident mon imaginaire et tout entière je plonge dans les nuages cotonneux. 
Sous ce palais de contes, l' arbre souverain, gardien de la plaine écoute les voix portées par le vent. Témoin du passé, sa tête tendue vers le ciel, le vent écrit ses songes et partage ses secrets : Il est assez de beauté dans le fait d'être ici me souffle t'il . 
Peut être un tournant de la route ? Vent de folie, Vent de liberté, vent de poésie peu importe. 
Sous ce grand arbre majestueux qui coule des jours heureux, en cet instant, je crois au monde comme une marguerite ; tantôt les feuilles, tantôt le tronc, tantôt la force, la beauté, ou le mystère.
Entre ombres et lumières, dame nature ressuscite un monde endormi et dans ce relief , cet éclat, ces gazouillis d'espoirs d'amis irréels qui font danser mes yeux, le bonheur file et défile des milles et une comptine qui flottent au gré du vent. 
Au boulevard des rêves, face au vent entre terre et ciel, la vie est belle ! 

Claudia Mad'moiZèle